Fondée en 1971, la Société herpétologique de France (SHF) regroupe des spécialistes des reptiles et amphibiens organisés en réseaux et en groupes thématiques avec une coordination aux niveaux national et régional. Elle a pour buts :
de contribuer à une meilleure connaissance de l’herpétofaune et de sa répartition ;
d’aider à la protection des différentes espèces et de leur environnement ;
de mieux faire connaitre les reptiles et les amphibiens et leur rôle dans les équilibres naturels ;
de faciliter et renforcer les échanges entre herpétologues francophones ;
d’améliorer les conditions d'élevage des amphibiens et des reptiles, notamment à des fins scientifiques.
Elle est agréée au titre de la protection de l’environnement depuis 1978.
Elle travaille en lien étroit avec le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) et le monde de la recherche (CNRS, Universités...) et apporte son expertise dans de multiples cadres (Plans nationaux d’actions, comités scientifiques, comité de validation taxonomique et SINP, partenariats divers, etc.). Elle favorise les interactions entre associations régionales ou départementales de protection de la nature et de l’environnement, et les institutions publiques (MTECT, ONF, D(R)EAL, OFB, etc.).
Elle intervient également au niveau européen (SEH, réseau RACE – Reptiles Amphibians Conservation European).
Les principales actions de la SHF sont les suivantes :
Amélioration des connaissances sur les reptiles et les amphibiens (inventaires, outils pour la détermination des espèces, validation de la base nationale des données herpétologiques, sciences participatives, etc.) ;
Coordination d’actions de conservation et de surveillance des reptiles et des amphibiens (plans nationaux d’actions, suivis nationaux de l’herpétofaune - protocoles POPAmphibien et POPReptile -, suivi épidémiologique des populations, etc.) ;
Promotion de la recherche et de l’expertise dans le domaine de l'herpétologie (bulletin scientifique, congrès annuel, etc.) ;
Valorisation et exploitation scientifique des données (atlas nationaux, listes rouges, mise à jour des aires de répartition de l’herpétofaune, etc.) ;
Expertise (veille législative, rapportage Directive Habitats-Faune-Flore, comités de pilotage, etc.) ;
Proposition de mesures réglementaires visant à améliorer la protection des espèces (ou des sites) ;
Formation de gestionnaires et acteurs de l’environnement ;
Mise en place et diffusion d’outils de communication et de sensibilisation, Dépêche herpétologique, revue naturaliste « HERP me ! ».